Grobert schreef op 26 juni 2024 18:51:
Weer ander nieuws... spijtig genoeg alleen in het frans... Econocom toch nog geinteresseerd (maar niet meer met het consortium) + wat meer details
Econocom toujours intéressée par les activités infogérance d'Atos
Le géant informatique français Atos, lourdement endetté, doit trouver un accord définitif de restructuration financière d'ici le mois de juillet. ©AFP Olivier Samois Louise Renson Aujourd'hui à 11:26 Mise à jour à 18:07
Le consortium mené par Onepoint, choisi il y a trois semaines pour sauver Atos, jette l'éponge. Econocom, qui en faisait partie, lorgne cependant toujours les activités d'infogérance.
Énième coup de théâtre dans le feuilleton Atos: le consortium mené par l'entreprise Onepoint, choisi pour sauver le fleuron informatique français lourdement endetté, a retiré son offre, a-t-il annoncé ce mercredi. Dans le même temps, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a renouvelé son intérêt pour reprendre les discussions.
"Le consortium Onepoint, Butler Industries et Econocom (le groupe belge de services informatiques, NDLR) a constaté que les conditions n'étaient pas réunies pour conclure un accord ouvrant la voie à une solution pérenne de restructuration financière et de mise en œuvre" de son projet, a annoncé Onepoint, dirigé par David Layani, dans un communiqué.
"L'audit d'Atos a révélé une nouvelle forte dégradation des comptes. Aucun accord ne pouvait dès lors intervenir dans ces conditions." Jean-Louis Bouchard CEO d'Econocom
Cette annonce intervient moins de trois semaines après que son consortium est sorti gagnant de la compétition pour la reprise d'Atos face à Daniel Kretinsky. Son offre de reprise avait été jugée "mieux orientée en matière d'intérêt social de la société" par le conseil d'administration du groupe informatique français, et la majorité de ses créanciers.
Exit, Econocom, du consortium de sauvetage d'Atos
Exit donc, Econocom, du sauvetage d'Atos. L'entreprise belge appartenant au consortium a travaillé pendant plus de 40 ans avec le groupe français. Ensemble, ils ont remporté de grands projets auprès de gouvernements et multinationales. Le fondateur de l'entreprise, Jean-Louis Bouchard, avait qualifié sa participation au consortium de sauvetage de "geste de solidarité et de protection" à l'égard du groupe en difficulté.
"Avec David Layani, nous avons mandaté une équipe d'audit dans le cadre de cette reprise", explique Jean-Louis Bouchard. "L'accès aux comptes a été assez tardif, et l'audit a révélé une nouvelle forte dégradation des comptes. Aucun accord ne pouvait dès lors intervenir dans ces conditions", déplore-t-il.
Atos avait annoncé avoir besoin de 1,1 milliard d'euros de liquidités pour son activité en 2024-2025.
L'échec de l'opération n'aura pas de conséquences économiques pour Econocom, contrairement à Onepoint. "Notre engagement était conditionné à l'audit", souligne Jean-Louis Bouchard. "Ce sont maintenant les obligataires et les créanciers qui vont décider."
Daniel Kretinsky réitère son intérêt
Atos, pilier technologique du championnat d'Europe de football en cours et des JO de Paris, avait annoncé avoir besoin de 1,1 milliard d'euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et vouloir réduire massivement sa dette brute, de 4,8 milliards d'euros, pour sauvegarder son activité.
Pour "satisfaire la demande de liquidité à court et moyen terme du groupe", Atos indique avoir reçu de la part de ses créanciers "une proposition globale de restructuration financière révisée".
"Les discussions se poursuivent avec le comité représentatif des créanciers et certaines banques sur la base de cette proposition en vue de parvenir à un accord dans les meilleurs délais", ajoute l'entreprise, tandis que EPEI, de Daniel Kretinsky, a adressé "un courrier réitérant son intérêt pour participer à sa restructuration financière".
Econocom toujours dans le dossier
L'homme d'affaires tchèque entend procéder à un démantèlement de la structure. Si tel devrait être le cas, Econocom se positionnera pour le rachat d'une partie des services d'infogérance, qui représentent environ la moitié des 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires de l'entreprise.
"Cette activité devra bien continuer, les entreprises en ont tout simplement besoin", fait remarquer Jean-Louis Bouchard, qui se montre plus préoccupé pour l'avenir d'autres métiers d'Atos pour qui les repreneurs ne se bousculeraient pas au portillon.
"Il faut régler cette affaire au plus vite, car les milliers d'employés doivent pouvoir se lever le matin en sachant pour qui ils travaillent", conclut le chef d'entreprise franco-belge.
Hopelijk kan Econocom sommige delen van Atos (in verband met de bestaande samenwerkingsakkoorden) overnemen